Les citadins du Sud ne veulent plus “avoir les pieds dans les ordures”
“Une ville de 3 millions d’habitants produit environ 2 500 tonnes de déchets par jour. Cela pose un problème de santé publique. Il y a donc une pression de plus en plus forte sur les autorités locales. Le ramassage des ordures y est d’ailleurs plus organisé qu’on ne croit, même si ce n’est pas assez : environ 50 % des déchets sont collectés. Ce n’est pas une question de moyens, car il suffit de disposer de camions en état de fonctionner. C’est davantage une question de gouvernance : à Alexandrie, en Egypte, la situation s’est améliorée à partir du moment où le gouverneur a décidé d’attribuer le marché de la propreté à une entreprise privée.
Les déchets du “Nord” et ceux du “Sud” sont-ils semblables ?
Leur composition est différente : on trouve autour de 30 % d’humidité dans les ordures ménagères des pays industrialisés, contre 60 % dans celles des villes des pays en développement. Mais on y est souvent confronté à une mauvaise évaluation de la composition des déchets”. [...]